Le deuxième projet de loi sur la culture et la transformation du cannabis à des fins médicinales et industrielles a été présenté par le gouvernement albanais, rapprochant encore la plante d’une légalisation au moins partielle.
L’Albanie a une longue réputation d’être l’un des plus grands producteurs et exportateurs de cannabis, ainsi que d’avoir de vastes réseaux de gangs en Europe, y compris des maisons de culture au Royaume-Uni, en Belgique et en Autriche.
Mais maintenant, le gouvernement veut légaliser l’herbe et récolter les avantages fiscaux et d’investissement. En juillet, un premier projet a été proposé en vertu duquel les licences seront accordées pour 15 ans avec un droit de renouvellement.
Le nouveau projet stipule que ceux qui demandent à cultiver du cannabis médical doivent détenir une autre licence similaire dans un pays de l’OCDE et une bonne pratique de fabrication de l’Agence européenne des médicaments ou de la Food and Drug Administration.
Il prévoit également la création d’une agence chargée de superviser les licences et toutes les entités avec des membres nommés par le Premier ministre et renouvelables tous les quatre ans.
La superficie totale autorisée pour la culture de la plante de cannabis à des fins médicales ne peut être supérieure à 150 hectares au niveau national. Les installations sont soumises à une inspection tous les trois ans.
Le projet comprend également des dispositions strictes pour définir les procédures concernant la récolte, la transformation, la distribution et l’élimination.
Ceux qui souhaitent demander une telle licence peuvent le faire après le 1er janvier 2023, selon le projet. Mais d’abord, il devra être transmis au parlement et voté.
On s’attend à ce qu’il soit critiqué par l’opposition qui s’est déjà prononcée contre le premier projet. Ils ont noté la lutte de l’Albanie contre la culture illégale et l’implication d’hommes politiques et de fonctionnaires dans le trafic de drogue.